Ce billet est un faire-part
Une naissance... celle d'un beau bébé qui pèse 2 millions d'euros.
Mon 2 million euros baby.
Je viens de passer 9 mois à le couver et je suis fier de vous annoncer sa venue au monde.
Il se porte bien, comme ses parents : les voeux arrivent : "longue vie", "félicitations", champagne, sourires.
"Mon", ou "nôtre" bébé plutôt : une levée de fonds.
Ça vous dit quelque chose ?
Comment vous dire... depuis ces longs 9 mois, je fais le canard, je ne montre rien en surface, je ne dis mot, mais je palme comme un fou.
C'est un véritable travail intérieur, un travail de longue haleine qui a mobilise toute notre équipe.
Ce billet ne sera jamais comme les autres. Je me risque à la confession intime, une fois n'est pas coutume !
Qu'est-ce qu'une levée de fonds ?
Un parcours quasi initiatique, une quête, la découverte de nouvelles étapes à chaque pas.
Une grande et belle aventure intérieure, des efforts incessants pour préparer, peaufiner, sentir, mâturer mon projet, notre projet. Le formuler, le raconter, l'imaginer pour en combiner les composants. Décrire les chaines d'ADN, les chromosomes, mobiliser les énergies, les organiser.
C'était une tâche de tous les instants, quoi qu'il arrive. C'était un processus inexorable sauf catastrophe.
Ce 2 million euros baby, avant de l'avoir dans les tripes, je l'ai eu dans la tête depuis des années.
Mais cette pulsion viscérale était floue, instinctive, empirique.
Il m'a fallu en faire la mise au point, la rendre présentable, transformer l'idée en ébauche, prouver sa viabilité aux investisseurs, détailler, retailler, affiner, corriger, en éprouver chaque élément devant ces spécialistes armés de leur scanner. Affronter leur point de vue, profiter de leurs critiques, en consulter plusieurs, successivement m'imaginer marié ou accompagné de l'un d'eux avant d'avoir rencontré le bon.
C'est un drôle de jour que celui-ci : nous voilà avec le 2 million euros baby dans les bras. La pudeur m'empêche de vous décrire les douleurs, les peurs, les nuits écourtées... ça ne regarde que nous.
La pudeur m'empêchera aussi de reprendre (vertement, parfois c'est agaçant) ceux qui imaginent ce bébé comme un aboutissement ou qui nous imaginent tout laisser planté là pour en profiter, les doigts de pieds en éventail sur une plage de sable blanc.
Ils se trompent, la gestation est terminée mais la vie commence. Il va falloir faire grandir ce nourrisson, et vite !
Il nous est confié, il ne nous appartient pas. Comme pour ces mères fatiguées par leur grossesse et leur accouchement, il va nous falloir immédiatement veiller sur lui, le nourrir, lui imaginer un futur.
Un 2 million euros baby nécessite beaucoup d'attention, alors j'y retourne de ce pas !
Marc SCHILLACI - Oxatis
PS : dans très peu de temps, je vous expliquerai de manière plus rationnelle les tenants et les aboutissants de cette étape essentielle pour Oxatis.
A
très bientôt !
Un très beau billet qui fait naitre beaucoup d'espoir !
L'annonce de nouvelles aventures encore plus intéressantes !
Félicitations !
Rédigé par : Emmanuel | 16 mai 2008 à 17:59
Super billet effectivement !
Félicitations!
Et que l' aventure continue
Rédigé par : Gaelle | 16 mai 2008 à 18:08
Marc,
Je suis très content pour toi et toute ton équipe !
J'imagine, enfin en partie seulement,
les péripéties et les rebondissements
que cela a représenté…
Je suis certain que tu feras un bon usage
de cette énergie qui permettra à Oxatis
de rester leader sur son activité.
Merci pour ton honneteté dans ton billet.
Denis
Rédigé par : Denis Fages | 16 mai 2008 à 19:11
Une preuve de plus que nous tous (utilisateurs et partenaires d'Oxatis) avions fait le bon choix lorsque nous avons avons décidé de nous engager dans l'aventure Oxatis
Félicitations à Marc qui a su s'entourer d'une équipe remarquable pour arriver à ce beau résultat
Vivement la suite...
Rédigé par : Eric Raybaudi | 16 mai 2008 à 21:54
Il y a presque deux ans, j'entrais dans des locaux sombres, j'étais aux portes du RMI, sous anti-dépresseurs, plus rien...je rencontre un gars pressé mais décidé, trente minutes plus tard, je suis embauché...signe de confiance 24 carats...mon pére en a pleuré, mais ce n'était que le début de l'aventure...aujourd'hui on peut peut etre aller ou je ne l'avais meme pas imaginé... j'y suis pas pour grand chose, voire pour rien, mais c'est le pied de se sentir depuis si longtemps "the right man at the right place"
Bravo et merci de nous offrir un horizon si beau par ces temps-ci.
A nous de jouer.
Fin des confidences:)
Rédigé par : Le mangeur de pates | 16 mai 2008 à 23:21
Bravo pour cette levée... et cet article plein de sincérité et de simplicité. Merci de nous faire partager cette aventure. Ce n'est que le début. Encore bravo.
Rédigé par : Fabien Pretre | 17 mai 2008 à 01:00
Excellente nouvelle,
Longue vie à Oxatis !
Et longue vie à 2 million euro baby !
Je suis sur que vous saurez faire bon usage de cette levée.
Rédigé par : Greg | 18 mai 2008 à 22:26
Félications !
Nous nous associons à votre joie ...
ENSEMBLE, on peut envisager les choses en GRAND !
Vous, nous, TOUS ...
Cordialement
Agnès FENART
Rédigé par : Agnès | 19 mai 2008 à 11:02
Bravo Marc et félicitations à toute l'équipe !
Rédigé par : Grégory | 19 mai 2008 à 11:44
Bravo monsieur Marc Schillaci pour cette levée de fond réussie qui confirme sans aucun doute votre savoir-faire et la qualité de vos prestations dans ce métier. Sincères félicitations !
J’espère un jour, pouvoir partager une même satisfaction.
Porteur d’un projet « de commercialisation de notre solution e-business (ERP de gestion + e-commerce) distribuée en SaaS » lors de l’événement START WEST (projet innovant porté par l’Oséo en Mai 2008), nous négocions notre première levée de fond (plus modeste). C’est pourquoi, je vous comprends trop bien « C'est un véritable travail intérieur, un travail de longue haleine qui a mobilisé toute notre équipe…. ».
« …il va nous falloir immédiatement veiller sur lui, le nourrir, lui imaginer un futur ». Peut être lui faire rencontrer un jour, un cousin nommé « Octave » ! (www.octave.biz)
Rédigé par : Christophe PERRINET | 24 mai 2008 à 19:11
Un grand merci à vous tous pour ces commentaires. Nos clients qui sont notre raison d’être, nos partenaires qui nous renforcent et nos collaborateurs avec ces témoignages incroyables de sincérité et qui représentent pour moi l’essence de l’entreprise : la "Société" au sens étymologique du mot.
Une confidence : Un jour, un investisseur, que je n’ai finalement pas retenu :), a fait cette métaphore en me disant : « En fait, nous ne sommes pas des Capital Risqueurs, nous sommes des assureurs car comme un assureur, nous mutualisons nos risques. Lorsque je regarde comment vous gérez votre société, je regarde comment vous conduisez, je vérifie que votre voiture est en bon étant, que vous êtes rapides mais prudent » et il a ajouté « mais en plus je vois des gens qui sont depuis 15 ans dans votre voiture et cela, ça me rassure drôlement » Sympa non ?
A Christophe, qui porte un projet très pertinent, je conseille ce petit livre de chevet, qui est très adapté à tous ceux qui veulent entreprendre en ligne (pas uniquement vendre, ce n’est pas un livre sur la vente en ligne) : http://gettingreal.37signals.com/
Encore merci à tous
Marc
Rédigé par : Marc Schillaci | 28 mai 2008 à 17:48