Aujourd'hui je vous propose un témoignage que j'apprécie tout particulièrement : celui de Laurent, de la boutique Senteurs Maelizen. Il reflète vraiment le quotidien de ces "petits" e-commerçants que je défends, à côté des géants du web. Une belle histoire :
Marc Schillaci : Bonjour Laurent, pouvez-vous vous présenter ainsi que votre boutique Maelizen ?
Laurent Schoen : Bonjour, je suis Laurent SCHOEN, responsable communication dans une PME alsacienne, 34 ans. J’ai soif d’indépendance et suis passionné par la conception web, le e-commerce, l’e-marketing. Et par ailleurs séduit pas les parfums d’intérieur, les senteurs du monde, le voyage et la décoration. Je suis donc, à mes «heures perdues», entrepreneur individuel en tant qu’e-commerçant. J’ai créé Senteurs Maelizen pour proposer en une seule et même boutique des gammes complètes et haut de gamme de produits et de senteurs pour une clientèle attachée à un art de vie raffiné, zen ou cocooning.
MS : Pourquoi vous-êtes vous lancé dans le e-commerce ?
LS : A la recherche de produits de senteurs sur internet pendant des mois pour un usage personnel, et également en me découvrant cette passion pour les senteurs du monde, je me suis rendu compte que certains e-commerçants ne proposaient que des huiles, d’autres que des bougies parfumées, d’autres que des encens, et ce parfois via des interfaces graphiques encourageant peu cet « achat plaisir »… Je me suis dit : « Pourquoi ne pas créer un lieu d’achat convivial proposant des gammes de produits de qualité, aux multiples senteurs évocatrices de voyage ?».
MS : Quelles connaissances informatiques et d'internet aviez-vous alors ?
LS : J’avais déjà créé quelques sites, j'étais relativement bien informé sur les outils de promotions des sites web. L’expérience se voulait être une étape de plus dans mon développement personnel, dans mon cursus d’autodidacte… J’allais découvrir des notions aussi diverses (à un niveau aussi basique soit-il) que la comptabilité, la logistique, les achats, les litiges clients et fournisseurs, la gestion de personnel (avec une brève tentative de vente par réseau de VDI - Vendeur à Domicile Indépendant), etc…
MS : Et comment avez-vous croisé le chemin d'Oxatis ?
LS : Tout a commencé lorsque, par le plus grand des hasards, j’ai aperçu au bas d’une homepage la mention : « Site réalisé avec Oxatis »… Trois clics plus tard, j’ai senti l’espoir naître : celui de ne pas voir un projet grevé par les coûts exorbitants de développement demandé par certaines webagency . J’ai tout de de suite été conforté par une offre claire et complète. J’y ai souscrit en espérant ne pas être déçu par l’usage et le rendu de la technologie décrite, mais surtout par les hommes qui m’ont fait cette promesse de réussir à monter un projet marchand web performant.
MS : Combien de temps avez-vous mis à construire votre boutique ?
LS : Une gestation de 3 mois pour traduire l’offre commerciale sur le web, optimiser les outils de navigation, le graphisme, les pages de contenu, mettre en place le marketing, la préparation des campagnes publicitaires... Je l'ai fait à mon rythme (ayant une autre activité professionnelle à côté), et en bénéficiant d’un exceptionnel support technique, précis, réactif, qui ne vous laisse pas tomber et vous remet parfois dans le droit chemin par des conseils avisés.
MS : Que pensez-vous du "web 2.0" et des réseaux sociaux, vous sont-ils utiles ?
LS : Non. Le buzz est à la mode, les blogs et autres médias de ce type sont des voies de communication et de prospection dans l’air du temps… Je n’ai pas assez de temps pour étudier cela de plus près, car à mon sens, cela demande une énorme veille et une grande énergie pour contrôler son image, son positionnement, etc.
MS : Par quels moyens faites-vous connaitre votre site ?
LS : Google AdWords est le principal investissement publicitaire. Puis viennent les portails marchands Amazon, Rueducommerce, Leguide (et partenaires), 2xmoinscher... Je privilégie néanmoins les campagnes telles qu’Amazon et Rueducommerce du fait que je ne paie que si je vends (sauf abonnement Amazon). Concernant les campagnes basées sur le CPC, (coût par clic) j’ai tendance à les suivre de très près, à n’exporter (grâce aux outils Oxatis) que des « produits de niches » (dans mes gammes déjà assez spécialisées !), car les budgets peuvent très vite s’envoler (par rapport à mes modestes moyens), pour des retombées pas toujours à la hauteur de mes attentes.
MS : Avez-vous des projets concernant votre boutique ?
LS : Au niveau technique, pas de projet pour le moment. Côté gammes de décoration, après l’eau des fontaines, je prévois le feu des cheminées au bio-éthanol, d’ici quelques mois sur ma boutique… Dès que les réglementations et certifications seront mieux définies !
MS : Avez-vous entendu parler du nouveau statut d’auto-entrepreneur ? Cela vous semble-t-il intéressant dans votre cas ?
LS : Oui. J’ai d’ailleurs fait une demande pour passer sur ce statut (je suis actuellement en régime fiscal micro-entreprise), car il est très intéressant, surtout pour les 2 premières années d’activité (ce qui est mon cas), car basé sur des déclarations de chiffres d’affaires réels et non sur des forfaits qui ne correspondent pas forcément à la situation commerciale réelle. Et l’imposition est couplée aux charges sociales (un interlocuteur au lieu de deux). Malheureusement ça ne suit pas du tout au niveau des régimes sociaux… Des lois sortent et les administrations ne sont vraiment pas prêtes… Enfin, je ne vais pas m’étendre !
MS : Pouvez-vous me décrire une journée-type ?
LS : Je « case » mon activité Maélizen dès que je le peux : le soir entre la douche de mes petites filles Maé et Lisa (tiens, tiens…) et le dîner, le week-end… C’est, je le rappelle, une activité professionnelle non principale.
MS : Si vous aviez un seul conseil à donner à un futur e-commerçant, quel serait-il ?
LS : S’il se lance seul, avec une solution comme Oxatis, avoir tout de même une expérience web et marketing dans ses bagages, sinon ce sera difficile. Sinon, collaborer avec une agence web fiable et compétente, mais il faut disposer d’un budget conséquent, dégager de grosses marges sur des produits d’un niveau de prix élevé (plusieurs centaines d’euros). Beaucoup d’investissement personnel pour réfléchir le projet, beaucoup de travail pour le concevoir, du feeling pour appréhender les risques, acquérir de l’expérience pour connaître les ficèles du web. Ne pas croire que ça va tomber du ciel, il faut bosser… et être toujours meilleur face à la rude concurrence. Conclusion… Un seul conseil ? Bien RÉFLÉCHIR, puis BOSSER.
MS : Quelque chose à rajouter ?
LS : E-commerçant, c’est une aventure qu’il faut vivre une fois dans sa vie professionnelle, aussi petit soit le projet. C’est très enrichissant (bien souvent plus au niveau des compétences personnelles que du compte en banque…).
Merci Laurent pour touts ces conseils et longue vie à Maelizen !
Laurent Schoen : Bonjour, je suis Laurent SCHOEN, responsable communication dans une PME alsacienne, 34 ans. J’ai soif d’indépendance et suis passionné par la conception web, le e-commerce, l’e-marketing. Et par ailleurs séduit pas les parfums d’intérieur, les senteurs du monde, le voyage et la décoration. Je suis donc, à mes «heures perdues», entrepreneur individuel en tant qu’e-commerçant. J’ai créé Senteurs Maelizen pour proposer en une seule et même boutique des gammes complètes et haut de gamme de produits et de senteurs pour une clientèle attachée à un art de vie raffiné, zen ou cocooning.
MS : Pourquoi vous-êtes vous lancé dans le e-commerce ?
LS : A la recherche de produits de senteurs sur internet pendant des mois pour un usage personnel, et également en me découvrant cette passion pour les senteurs du monde, je me suis rendu compte que certains e-commerçants ne proposaient que des huiles, d’autres que des bougies parfumées, d’autres que des encens, et ce parfois via des interfaces graphiques encourageant peu cet « achat plaisir »… Je me suis dit : « Pourquoi ne pas créer un lieu d’achat convivial proposant des gammes de produits de qualité, aux multiples senteurs évocatrices de voyage ?».
MS : Quelles connaissances informatiques et d'internet aviez-vous alors ?
LS : J’avais déjà créé quelques sites, j'étais relativement bien informé sur les outils de promotions des sites web. L’expérience se voulait être une étape de plus dans mon développement personnel, dans mon cursus d’autodidacte… J’allais découvrir des notions aussi diverses (à un niveau aussi basique soit-il) que la comptabilité, la logistique, les achats, les litiges clients et fournisseurs, la gestion de personnel (avec une brève tentative de vente par réseau de VDI - Vendeur à Domicile Indépendant), etc…
MS : Et comment avez-vous croisé le chemin d'Oxatis ?
LS : Tout a commencé lorsque, par le plus grand des hasards, j’ai aperçu au bas d’une homepage la mention : « Site réalisé avec Oxatis »… Trois clics plus tard, j’ai senti l’espoir naître : celui de ne pas voir un projet grevé par les coûts exorbitants de développement demandé par certaines webagency . J’ai tout de de suite été conforté par une offre claire et complète. J’y ai souscrit en espérant ne pas être déçu par l’usage et le rendu de la technologie décrite, mais surtout par les hommes qui m’ont fait cette promesse de réussir à monter un projet marchand web performant.
MS : Combien de temps avez-vous mis à construire votre boutique ?
LS : Une gestation de 3 mois pour traduire l’offre commerciale sur le web, optimiser les outils de navigation, le graphisme, les pages de contenu, mettre en place le marketing, la préparation des campagnes publicitaires... Je l'ai fait à mon rythme (ayant une autre activité professionnelle à côté), et en bénéficiant d’un exceptionnel support technique, précis, réactif, qui ne vous laisse pas tomber et vous remet parfois dans le droit chemin par des conseils avisés.
MS : Que pensez-vous du "web 2.0" et des réseaux sociaux, vous sont-ils utiles ?
LS : Non. Le buzz est à la mode, les blogs et autres médias de ce type sont des voies de communication et de prospection dans l’air du temps… Je n’ai pas assez de temps pour étudier cela de plus près, car à mon sens, cela demande une énorme veille et une grande énergie pour contrôler son image, son positionnement, etc.
MS : Par quels moyens faites-vous connaitre votre site ?
LS : Google AdWords est le principal investissement publicitaire. Puis viennent les portails marchands Amazon, Rueducommerce, Leguide (et partenaires), 2xmoinscher... Je privilégie néanmoins les campagnes telles qu’Amazon et Rueducommerce du fait que je ne paie que si je vends (sauf abonnement Amazon). Concernant les campagnes basées sur le CPC, (coût par clic) j’ai tendance à les suivre de très près, à n’exporter (grâce aux outils Oxatis) que des « produits de niches » (dans mes gammes déjà assez spécialisées !), car les budgets peuvent très vite s’envoler (par rapport à mes modestes moyens), pour des retombées pas toujours à la hauteur de mes attentes.
MS : Avez-vous des projets concernant votre boutique ?
LS : Au niveau technique, pas de projet pour le moment. Côté gammes de décoration, après l’eau des fontaines, je prévois le feu des cheminées au bio-éthanol, d’ici quelques mois sur ma boutique… Dès que les réglementations et certifications seront mieux définies !
MS : Avez-vous entendu parler du nouveau statut d’auto-entrepreneur ? Cela vous semble-t-il intéressant dans votre cas ?
LS : Oui. J’ai d’ailleurs fait une demande pour passer sur ce statut (je suis actuellement en régime fiscal micro-entreprise), car il est très intéressant, surtout pour les 2 premières années d’activité (ce qui est mon cas), car basé sur des déclarations de chiffres d’affaires réels et non sur des forfaits qui ne correspondent pas forcément à la situation commerciale réelle. Et l’imposition est couplée aux charges sociales (un interlocuteur au lieu de deux). Malheureusement ça ne suit pas du tout au niveau des régimes sociaux… Des lois sortent et les administrations ne sont vraiment pas prêtes… Enfin, je ne vais pas m’étendre !
MS : Pouvez-vous me décrire une journée-type ?
LS : Je « case » mon activité Maélizen dès que je le peux : le soir entre la douche de mes petites filles Maé et Lisa (tiens, tiens…) et le dîner, le week-end… C’est, je le rappelle, une activité professionnelle non principale.
MS : Si vous aviez un seul conseil à donner à un futur e-commerçant, quel serait-il ?
LS : S’il se lance seul, avec une solution comme Oxatis, avoir tout de même une expérience web et marketing dans ses bagages, sinon ce sera difficile. Sinon, collaborer avec une agence web fiable et compétente, mais il faut disposer d’un budget conséquent, dégager de grosses marges sur des produits d’un niveau de prix élevé (plusieurs centaines d’euros). Beaucoup d’investissement personnel pour réfléchir le projet, beaucoup de travail pour le concevoir, du feeling pour appréhender les risques, acquérir de l’expérience pour connaître les ficèles du web. Ne pas croire que ça va tomber du ciel, il faut bosser… et être toujours meilleur face à la rude concurrence. Conclusion… Un seul conseil ? Bien RÉFLÉCHIR, puis BOSSER.
MS : Quelque chose à rajouter ?
LS : E-commerçant, c’est une aventure qu’il faut vivre une fois dans sa vie professionnelle, aussi petit soit le projet. C’est très enrichissant (bien souvent plus au niveau des compétences personnelles que du compte en banque…).
Merci Laurent pour touts ces conseils et longue vie à Maelizen !
Bonjour,
Autant j'admire et je respecte votre travail et votre expérience, autant je suis très surpris de la promotion que vous faites autour du statut d'auto-entrepreneur, une des plus belles arnaques de la L.M.E.
Soyons clairs : Une imposition (si je mélange fiscal et social) à 13 % du CA (pour le négoce) énorme et insupportable pour la majorité des entreprises. 10 % de résultat net est déjà un résultat sympa pour une entreprise. Je m'explique : Une entreprise démarre et vit car elle investit, or, la taxation ne se fait pas sur le résultat mais sur le chiffre d'affaires et donc, si j'investis, si je fais une promo où je marge à 10 %, si je choisis de ne pas me payer la première année pour lancer mon activité, je continuerai à payer mes 13 %, et ce même si je perds de l'argent!!! Comparez donc avec le statut de la SAS à 1 euro, surtout pour ceux, qui comme Laurent, ont déjà une activité professionnelle et donc n'ont pas besoin de protection sociale. Vous vous rendrez rapidement compte qu'il n'y a économiquement pas photo. Ce statut d'auto-entrepreneur va provoquer, d'ici 1 an, des drames sociaux énormes. Tout le monde le sait mais fait semblant.. Il faut relancer l'économie.. Ok, mais pas sur le dos d'entrepreneurs mal conseillés. Je monte personnellement 2 sites OXATIS, et bientôt d'autres,(www.epicure-chez-les-lorrains.fr et www.epicure-chez-les-vosgiens.fr) et je vous assure que si vous avez une seconde activité et donc une protection sociale, il vous faudra vraiment m'expliquer pourquoi je dois accepter cette taxation à 13 % du CA au lieu du classique I.S. Je vous invite à faire ce calcul et à peut-être revoir votre position, car il va y avoir des drames pour ceux qui ne réussissent pas, et ce à horizon 1 an, soit la première facture des organismes fiscaux et sociaux...
En vous renouvelant tout le respect d'un lecteur fidèle, Cordialement
Rédigé par : Patrick ETIENNE | 17 mars 2009 à 15:48
Bonjour, entierement d'accord avec Patrick Etienne. J'ai longtemps étudié ce fameux statut AE et la seule chose que je peux dire c'est effectivement cela va entrainer pas de conflit. un conseil créer un société en sens juridique du terme. Je pense que quand l'on souhaite entreprendre, il faut investir et mettre de l'argent sur la table.
Rédigé par : Vincent | 18 mars 2009 à 09:55