Sans être d'un narcissisme chronique, j'avoue néanmoins que certaines pages Google me mettent particulièrement de bonne humeur. A fortiori quand il s'agit de Google News.
Je remercie donc par anticipation Google et Google news pour tous les visiteurs qui arriveront sur cette page.
Et je souhaite la bienvenue à toutes celles et ceux qui après avoir tapé leur requête lisent ces lignes.
Si vous cherchez une plateforme e-commerce pour votre PME, vous êtes au bon endroit ! Finissez d'entrer chez Oxatis PME, je vous accompagne. Si vous avez des questions, n'hésitez pas à les laisser en commentaire, je termine d'accompagner les visiteurs venus pour Oxatis TPE, commerçant, artisans, Auto-entrepreneurs, et j'y réponds :-)
Si vous arrivez par les amusants hasards de résultats de requêtes décalées, ne repartez pas si vite, Google pense probablement que vous devriez ouvrir une boutique en ligne. Qui sait, l'idée n'est pas si saugrenue ...
A moins que vous ne soyez un concurrent qui effectue sa veille secteur. Bienvenue aussi, ne partez pas, la suite vous intéresse.
Parallèlement, à cela, j'écoute avec intérêt les réserves émises par l'un de nos concurrents concernant les résultats de notre enquête relative au Profil du e-commerçant Oxatis.
Il estime que 402 réponses à notre enquête n'est pas un chiffre suffisant pour extrapoler un profil national du e-commerçant. Certes, de prime abord pour qui n'est pas familier des sondages, 400 réponses peut sembler peu sur un ensemble de 64 000 e-commerçants recensés en France.
C'est même pour être exact, 0,65%. A titre de comparaison cela signifierait qu'en respectant ce 0,65%, il faudrait interroger 45 500 personnes lors d'un sondage présidentiel.
Il souligne, cette fois à juste titre, qu'il serait hasardeux de prendre l'image d'une partie pour la représentation du tout et je cite "Les personnes qui possèdent une Logan ont en général un profil différent de ceux qui possèdent une Mercedes. Nous ne voyons aucune raison objective pour laquelle ce même phénomène de segmentation épargnerait le domaine des éditeurs de solutions e-commerce."
En cela je le rejoins. Après avoir passé une décade à construire et à aider nos clients à piloter une Mercedes, nous sommes conscients de ne pas être représentatif des plateformes qui à leur début, comme nous l'étions nous-même il y a dix ans, n'en sont qu'au stade de la Logan.
Les résultats de l'étude Oxatis sont publics, en ligne et accessibles gratuitement. Il suffit donc à chacun des éditeurs d'organiser une enquête similaire et d'en publier les résultats. Je suis certain que la FEVAD se fera un devoir de prendre chacun des résultats en compte qui, associés aux nôtres, devraient apporter des précisions encore plus détaillées sur le profil du e-commerçant français et fournir un panorama objectif et fiable nécessaire au développement sain de notre secteur d'activité.
Je serais, pour ma part, ravi de pouvoir comparer et enrichir nos données des résultats d'enquêtes similaires. Sur la base de 20% de réponses des 64 000 e-commerces français, nous aurions effectivement un échantillon représentatif de près de 13 000 e-commerçants. Les 400 mis par Oxatis sur la table, il nous en manque donc a minima 12 600.
A vos panels, chers concurrents et néanmoins collègues, ce serait une première exemplaire si l'ensemble d'une corporation arrivait à la publication d'une telle enquête.
Pour notre part, chez Oxatis, nous n'avons attendu ni la FEVAD, ni les pouvoirs publics pour nous intéresser à la typologie de nos clients et à en faire publiquement le compte rendu.
Mais si demain, ou la FEVAD ou les pouvoirs publics devaient répondre à l'appel de nos concurrents en organisant une collecte de données que l'ensemble des éditeurs et opérateurs de paiement n'ont pas su organiser eux-même, il va sans dire qu'Oxatis participera avec autant d'enthousiasme et de dynamisme que pour cette enquête initiée en interne qui palie les données lacunaires du secteur, malgré un travail considérable de la FEVAD.
Je remercie donc ceux de nos concurrents qui ont su mettre en lumière un constat que nous faisons en silence depuis plusieurs années.
Les choses étant désormais clairement énoncées, reste à agir.
Pour mémoire, suivez ce lien pour les résultats de l'étude
Oxatis sur le profil du e-commerçant.
Si vous avez des questions, remarques, suggestions à formuler les
colonnes de ce blog vous sont ouvertes.
Voilà ma foi une réponse objective à un récit piquant. Je pense qu'Oxatis, avec cette étude, aura eu sûrement le mérite de faire avancer les choses et lancer une étude à plus grande échelle.
Bravo en tous cas à Merce... Heu Oxatis, qui a toujours un coup d'avance...
Rédigé par : Graphical Dream | 13 février 2010 à 11:51
Bonjour,
Je lis avec intérêt votre réponse au concurrent qui a remis en question la pertinence de votre étude sur le profil du e-commerçant.
A lire et relire, je n'y vois pas de réponse argumentée. Enfin si, j'en vois une en lisant entre les lignes. Votre discours sous-entendu est du genre: "Messieurs les concurrents, allez-y, publiez une étude de vos clients, mais vu que vous n'avez pas le tiers des clients qu'Oxatis compte, vous pouvez toujours essayer de publier quoi que ce soit". Voilà ce que je comprends à travers vos propos.
Quel est l'intérêt d'une telle réponse dans ce débat qui, a priori, vous intéresse et vous interpelle au plus haut point? Dire que vos concurrents sont néanmoins vos "collègues" et faire preuve d'une certaine condescendance envers eux est paradoxal et ne fait pas avancer le débat.
De la même manière, de par votre forte présence médiatique sur ce secteur et des réussites commerciales que vous avez obtenues, pourquoi ne pas tenter de se "fédérer" avec vos concurrents et collègues afin de dresser, ensemble, un véritable profil du ecommerçant, qui pour le coup, serait bénéfique à tous?
Rédigé par : Antoine | 15 février 2010 à 11:29
Bonjour Antoine,
Ma réponse est pourtant explicite. Pas sous-entendue. Je peux la verbaliser à nouveau si je me suis exprimé de façon peu claire pour vous :
Nous avons mené une étude sur la typologie de nos clients que nous avons rendue publique, dans l'intérêt du secteur dont les données manquent.
Que certains de nos concurrents ne se reconnaissent pas dans l'analyse des données est une chose. De là, a posteriori, à remettre en cause l'utilisation qui est faite de ces données, à ma connaissance les seules existantes émanant d'une plateforme de e-commerce, c'est autre chose et difficilement acceptable.
Alors oui, je dis à nos concurrents, mais sans condescendance aucune, faites de même au lieu d'en appeler à la FEVAD ou aux pouvoirs publics pour organiser ce qui est du ressort de chacun.
Interrogez vos clients, analysez les données, publiez-les et nous pourrons en dégager un profil plus affiné utile à tous et à chacun.
Pour répondre à la dernière partie de votre commentaire, encore une fois, l'équipe Oxatis est disposée à prendre part à toute étude impartiale qui dresserait un profil type du e-commerçant français, dans la mesure où elle servirait les intérêts du secteur et non les intérêts particuliers de tel ou tel éditeur.
Je reste néanmoins sceptique sur les intentions qui animent nos concurrents. Je n'ai en effet reçu de leur part aucune sollicitation avant, pendant ou après la publication de notre étude.
Ni pour me demander des éclaircissements, ni pour m'interroger sur les utilisations qui en avaient été faites.
Enfin, pour ce qui est de fédérer, nous avons déjà une fédération, celle des entreprises de vente à distance. Là encore deux attitudes sont possibles, grommeler sur la sous-représentativité des petites et moyenne e-boutiques, ou bien organiser des études et fournir des données qui pallient ce vide. Nous avons choisi la seconde.
Peu de temps à consacrer aux grommelages improductifs chez Oxatis, nous préférons l'action constructive. Et nous en espérons autant de nos collègues et concurrents. CQFD.
Rédigé par : Marc | 15 février 2010 à 23:04