C'est une image que publie Michel de Guilhermier sur son blog.
Elle raconte l'histoire d'une boutique qui, lassée de voir les clients pousser la porte du magasin pour référencer des produits et aller les acheter ailleurs (sur Internet), décide de faire payer 5$ l'entrée, ces 5$ étant ensuite déduits des éventuels achats faits dans la boutique.
Je n'ai pas vérifié la véracité de l'histoire, considérant que le 28 mars n'est pas une date appropriée pour un poisson d'avril, mais elle est énorme !
Note : J'en profite cependant pour signaler amicalement à Michel la coquille "les ventres passées sur Internet" qui, à l'heure où j'écris, est toujours en ligne. Elle m'a inspiré le titre de ce billet, beau laspsus scriptae.
L'histoire se passant à Brisbane en Australie, je ne suis pas certain que Celiac Supplies me lise ni lise Michel, mais je leur réitère le conseil : avec la gamme de produits de niche que vous vendez (de l'alimentation sans gluten), une boutique de vente en ligne serait particulièrement adaptée aux ventres qui composent votre coeur de cible.
Il suffit de suivre les performances de Rizen sans gluten, une boutique sur la plateforme Oxatis depuis près de 8 ans et dont le chiffre d'affaires ferait sûrement réfléchir notre ami australien !
J'étends même le conseil à tous ceux qui se plaignent de la concurrence "déloyale" que représente pour eux Internet : si vos clients vont acheter sur Internet les produits que vous vendez dans votre boutique, cette boutique en ligne où ils achètent, pourrait et devrait être la vôtre ! Lancez-vous !
A méditer ...
La réaction de cette boutique semble un peu exagérée.
On pourrait également les rassurer sur le fait que les sites de ventes en ligne recueillent leur lot de curieux qui prennent de l'information pour aller acheter ailleurs.
Devrions-nous pour autant faire payer à ces visiteurs la bande passante qu'ils occupent sans passer à la caisse ? Renseigner et informer font également partie du métier de commerçant.
Rédigé par : Florent | 29 mars 2013 à 17:18