Dix minutes que je tourne en rond sur les sites de news et les réseaux sociaux avec la ferme intention de parler de verres à moitié pleins, de bonnes nouvelles et d'orientations positives, probablement par un effet ras-le-bol de la morosité et parfois de la vacuité des news. Et rien. Ou pas grand-chose. Un brouhaha bruyant pas très audible.
J'en arrive même à me demander si c'est moi qui ne vois que le côté un peu obscur, ou si la situation est vraiment désespérée, ou si nos amis journalistes ont oublié le rôle de catalyseur de joie de vivre et de bonne humeur qu'ils devraient jouer.
Ou alors c'est cette hécatombe dans les rangs des chanteurs qui envoie des vibrations de tristesse persistante. David Bowie, Prince, Billy Paul, Papa Wemba - que je ne connaissais pas. Et si le décès d'un artiste permettait encore aujourd'hui de le découvrir ? Une sorte de Big Bang inversé. La fin n'étant finalement qu'une sorte de début d'autre chose. Oui, mais de quoi ?
J'étais perdu dans mes pensées et les liens sérendipitaires (je crois que je viens d'inventer un qualificatif) quand soudain une évidence s'imposa : et si le Big Bang n'était au fond que de la big Big Data ?
Jusqu'au moment où je suis tombé, de pas très haut et sans me faire mal, sur cette nouvelle fascinante : 1% de la neige de nos téléviseurs provient de la lumière du Big Bang ! Quand on y pense, c'est vertigineux quand même. Surtout que, pourquoi 1% et pas 2 ou 5 ou 7 ou 15 ? Il faut bien manier l'anglais, les concepts et les chiffres pour comprendre les explications qui nous viennent, excusez du peu, de la Nasa.
Comme disait le pilier de comptoir que j'ai entendu hier au bar du commerce (qui ne vend que des verres à moitié pleins), "je sais pas le bruit que ça fait le Big Bang, mais quand tu vois qu'ils ont de l'argent pour aller chercher de l'eau sur Mars et qu'en Afrique y'en a qui crèvent de boire de l'eau pas potable, moi je bois plus que du vin et je sais reconnaître s'il est potable ou pas au bruit du bouchon !" ça laisse sans voix, non ? ;-)
Pendant ce temps-là, un astronaute a couru un marathon dans l'espace, et évidemment, avec l'apesanteur, ça n'a rien de facile, même pour un Britannique. Et les Suisses et leur avion solaire ont réussi à traverser le Pacifique de Hawaï à San Francisco en 56 heures, sans une goutte d'essence. Si ça c'est pas le Big Bang des transports !
Quand soudain, comme au moment d'un grand Big Bang personnel, tout est devenu clair et transparent, la bonne nouvelle du jour, c'est qu'Oxatis RECRUTE !
Ce n'est certes pas le Big Bang de l'emploi, surtout quand je lis qu'en 2017 Intel va en supprimer 12 000, mais voyons les verres à moitié pleins, voire même, buvons-en deux pour en avoir un complètement plein, chacun sa part, et compte tenu des circonstances plutôt floues, c'est un bon début pour nous et pour vous. A vos CV !
En attendant le Big Bang de l'économie, je vous donne rendez-vous la semaine prochaine, ou pas, pour parler de ce sur quoi je n'écrirai pas cette semaine !
Bonne semaine et Big Bang à toutes et à tous !
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