«L’homme ne peut découvrir de nouveaux océans tant qu’il n’a pas le courage de perdre de vue la côte.» – André Gide.
Cette citation des plus justes introduit un magnifique texte de Jacques Bouquard lu en juin dernier : Ce que les Entrepreneurs devraient apprendre des Marins a long cours.
Je ne connais pas Jacques Bouquard, qui visiblement est un marin suisse aussi expérimenté en navigation qu'en entreprenariat.
Voici donc des semaines que je le relis régulièrement avec l'envie de le partager avec vous ici, parce qu'il est particulièrement pertinent, et qu'il parle autant à ma fibre méditerranéenne, dans ce qu'elle a d'attirance entre voile et ski nautique, qu'entrepreneuriale. Je me suis déjà essayé au parallèle entre entreprendre et naviguer (souvenez-vous !), mais jamais avec un tel brio ! Si mon texte initial me semble toujours d'actualité, en regardant la photo de mon fils, je constate que le temps passe incroyablement vite, mais c'est une autre histoire.
S'il y a des marins qui me lisent, et je sais qu'il y en a, ils comprendront immédiatement mon attirance pour le texte de Jacques Bouquard.
Pour les autres, sans en abimer la saveur, je vous invite à naviguer dessus ... avec le courage de perdre de vue la côte ;-)
En attendant de joindre l'utile à l'agréable, si vous vous lancez dans la création d'entreprise ou le maniement de la voile, je vous conseil le visionnage, avant la pratique, du Voilavion Libellule, une belle allégorie accessible à tous et facile à manœuvrer de 18 pieds 100% carbone, au gréement inclinable, qui peut atteindre la vitesse de pointe de 28 nœuds en décollant à partir de 9 nœuds, avec ses 26 m2 de voilure. Vous ne perdrez pas encore de vue la côte, mais vous apprendrez vite à manœuvrer, sentir le vent, l'eau et la voilure.
Bons vents !
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