La question est posée à l'origine dans le cadre d'un dossier Special Bio chez LSA Conso, mais qui vaut pour bien d'autres domaines, “faut-il encourager les promo ?”
Je ne vais pas paraphraser le dossier qui, en plus d'être passionnant, est assez exhaustif. En gros - c'est une expression puisqu'il s'agit de vente au détail, (je tiens une forme olympique depuis que je mange bio) - en gros, donc, pour construire sa pérennité et son avenir, le secteur se trouve face à quelques problématiques à résoudre, dont ces trois questions cruciales : l’offre va-t-elle réussir à faire face à la demande toujours croissante ? est-il à l’abri d’une guerre des prix ? faut-il encourager les promotions ?
Ceux qui me connaissent ne seront pas étonnés : oui, mais non. Ou si vous préférez, non mais faut voir :)
Victime de son succès, le marché du bio n’arrive pas toujours à répondre à la demande en forte croissance. Certaines filières sont dans une situation d’approvisionnement critique et doivent relever des défis de taille. Pour faire face à cette problématique, les acteurs réagissent.
Entamée en 2014, la révision de la réglementation européenne sur la production biologique a abouti à un texte de compromis qui doit encore être voté. Permettra-t-il au secteur de négocier son virage ? LSA fait le point passionnant sur ce qui va changer.
Foires aux vins, rabais de 30 % sur l’épicerie, nouvelle carte de fidélisation... La promotion se généralise, mais sans matraquage. Il s’agit de recruter de nouveaux consommateurs, sans inquiéter les fidèles.
Sur un marché en recul, le bio apparaît comme un relais de croissance, alors que les consommateurs sont de plus en plus vigilants sur la composition des produits. Aux mains des PME, cette manne échappe pour l’heure aux grands groupes.
Je vous invite, que vous soyez ardent fan de bio ou non, à lire le dossier dans son intégralité, ainsi, voire surtout, à découvrir quelques chiffres surprenants.
Ou, si vous n'en n'avez ni l'intérêt ni la patience, à réfléchir de votre côté et comme je l'expliquais à la journaliste qui m'interrogeait sur le sujet, le bio doit se positionner sur la qualité et la traçabilité. Les systèmes de parrainage valent mieux que le discount !
A méditer ...
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