En essayant continuellement, on finit par réussir. Donc plus ça rate, plus on a de chances que ça marche.
Je me souviens avoir déjà utilisé cette devise Shadok il y a quelques années pour illustrer un billet sur la taxation des GAFA.
A moins que ce soit à l'époque, certes brève mais pleine de promesses non tenues, on l'on avait temporairement abandonné la dénomination GAFA pour les NATU. (Netflix, Airbnb, Tesla et Uber). Et depuis, tout ce petit monde est plus ou moins rentré dans le rang - je ne résiste pas au plaisir de dire qu'Uber s'est fait ubériser, mais pas les GAFA.
Bref, depuis des années d'aller-retour optimisés en négociations souples, les GAFA ne paient toujours pas, ou si peu, d'impôts en France, tout comme dans les autres pays européens où ils devraient. Et pourtant ce n'est pas faute d'essayer, mais... Caramba encore raté, Google a échappé à un redressement fiscal colossal en France cet été. Ce n'est que partie remise, on les aura un jour, on les aura. Si ce n'était si crucial en cette période de violences diverses, cela prêterait à sourire autant qu'un épisode de poursuites de Tom et Jerry pour rester dans un univers de dessins et desseins animés.
Mais voilà que j'apprends, sans surprise et avec une certaine lassitude, que cette fois, la France introduira «dès 2019» une taxe nationale sur les géants du numérique ... si les discussions en cours pour mieux les imposer au niveau européen n’aboutissent pas, a assuré jeudi le ministre des Finances, Bruno Le Maire.
«Nous avons obtenu hier un accord avec le vice-chancelier allemand sur ce sujet-là et je me donne jusqu’au mois de mars pour qu’on obtienne une taxation des géants du numérique», a déclaré Bruno Le Maire, invité de l’émission Les quatre vérités, sur France 2. En cas d’échec des négociations, «nous le ferons au niveau national», a promis le ministre. «Nous le ferons dès 2019 au niveau national : nous taxerons les géants du numérique si les États européens ne prennent pas leurs responsabilités», a-t-il insisté.
Une taxe. Encore une fois. Caramba, pourvu que ce soit la bonne...
En essayant continuellement, on finit par réussir. Donc plus ça rate, plus on a de chances que ça marche...
Commentaires